M. Bazin a donné un argument qui est non seulement le plus ringard qui soit mais aussi au cœur du débat qui nous oppose depuis plusieurs heures.
Selon lui, pour partager les richesses, il faut d'abord les créer. S'il est aussi gourmand que moi, il aurait pu dire « avant de couper les parts du gâteau, il faut d'abord le préparer ». Monsieur Bazin, regardons ensemble la vitrine de la pâtisserie : elle déborde de crème ; les ultrariches se sont plus enrichis en quelques mois de pandémie qu'en une décennie ! Le patrimoine moyen des 10 % des Français les plus pauvres est de 3 800 euros quand il est pour les 1 % des Français les plus riches de presque 2 millions d'euros. Les richesses sont là, elles n'ont tout simplement jamais été aussi mal partagées. Votre argument ne tient pas la route.