Aujourd'hui, les cotisations des travailleurs financent les pensions des retraités. Alors que le nombre de retraités augmente, si nous refusons de voir le niveau des pensions et le pouvoir d'achat des salariés baisser, il faut trouver d'autres solutions de financement. Vos amendements ne me semblent pas apporter des ressources financières durables, capables d'assurer la pérennité de notre système.
Avant de partager les richesses, il faut les créer et pour ce faire, il faut travailler. Jusqu'à présent, notre système repose sur la contributivité et la solidarité entre générations. Les cotisations liées au travail en sont le cœur.
Le choix d'un PLFRSS nous interdit d'évoquer certains sujets relatifs au travail, sur lequel on nous promet un texte prochainement. Et plusieurs autres sujets restent à débattre, dont les droits familiaux – je regrette que la réflexion sur les corrections à apporter soit confiée au COR – ou l'assiette de cotisation des indépendants – la discussion est renvoyée au PLFSS 2024.