À force de débattre des heures durant du même sujet et de manier les concepts, on oublie que le financement des retraites repose sur le travail. Avec un seuil de 750 millions d'euros de chiffres d'affaires, ce qui est relativement bas, cette petite taxe, qui semble inoffensive de prime abord, représente au moins un doublement de l'impôt sur les sociétés pour les entreprises concernées. Vous voulez prélever je ne sais combien de milliards d'euros sur les entreprises mais il faut considérer aussi les effets en termes d'emplois et d'investissements détruits sur le territoire national, et donc de pertes pour toutes les branches de notre système de sécurité sociale. Or, dans votre philosophie, vous ne le mesurez pas.
L'histoire nous enseigne pourtant que pays qui ont mis en place de tels systèmes se sont paupérisés. Il faut revenir à un peu plus de rationalité. Le travail n'est pas forcément le bagne et on ne construit rien dans un pays sans travail.