Vous avez raison, madame la rapporteure générale, je n'ai pas réussi à tromper votre vigilance : ce n'était pas le bon amendement.
Mais vous avez très bien présenté cet amendement-ci : il vise en effet à revenir sur la tant critiquée augmentation de la CSG qui a provoqué une grande colère parmi les retraités parce que, en s'ajoutant à une stagnation des pensions qui durait depuis plusieurs années, elle avait singulièrement dégradé leur pouvoir d'achat, leur pouvoir de vivre.
Vous avez refusé d'augmenter la CSG sur les revenus du capital. Vous pourriez au moins consentir à revenir sur une mesure dont le Premier ministre de l'époque avait lui-même reconnu – tardivement – que c'était une erreur. Vous devriez reconnaître que ce n'était pas une très bonne idée et adopter cet amendement.
On pourrait discuter longuement de la place accordée, dans le projet de société de la droite, au mérite et à ceux que certains appellent la méritocratie. Je suis moi aussi monté à la tribune de l'Assemblée nationale pour critiquer cette conception inégalitaire de la société selon laquelle certains méritent et d'autres non. Nous sommes différents, nous n'avons pas les mêmes parcours de vie ; mais chacun doit avoir des droits. C'est ce que je défends.