Il n'y a aucun mépris dans mes paroles, mais une simple réalité. Pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on part. J'aimerais rappeler ce que vous nous dites depuis quelques jours – car nous écoutons : vous répétez que le système actuel ne permet pas aux personnes que vous évoquez, à très juste titre, d'avoir une retraite assurée une fois qu'ils l'auront méritée. Oui, le travail dur doit permettre de percevoir une retraite saine.
Voilà pourquoi je vous invite à travailler avec nous sur ce texte pour répondre avec nous aux problèmes des pénibilités, des carrières longues, ou encore de la situation des femmes au moment de la retraite. Vous nous demandez de rejeter le texte en bloc : servez-vous-en, au contraire, pour améliorer la condition des femmes et des hommes avec qui vous avez défilé hier !