Monsieur Turquois, vous disiez à propos des agriculteurs que « si on a de bons revenus au cours de sa carrière, on a une retraite plus confortable » : cela devrait, je crois, s'appliquer à l'ensemble des salariés. Vous disiez aussi qu'il ne fallait pas raisonner à taille de gâteau constante : je partage cette opinion, même si nous ne sommes sans doute pas d'accord sur grand-chose par ailleurs. Cet amendement vise donc à apporter de nouvelles ressources.
La CSG sur les revenus d'activité et de remplacement – salaires et pensions de retraite – a été augmentée de 1,7 point en 2018 pour financer la baisse des cotisations sociales, chômage et maladie, quand la CSG sur les revenus du capital a été augmentée de seulement 1 point. Cette mesure avait provoqué une vive colère, une vive passion, pour reprendre le terme de Jérôme Guedj, et les retraités s'étaient fortement mobilisés – c'est l'une des origines du mouvement des « gilets jaunes ». Cette augmentation conduisait les retraités à financer eux-mêmes leur retraite en cotisant : c'était quand même croquignolet...
L'augmentation que nous proposons rapporterait plusieurs milliards d'euros aux caisses de sécurité sociale.