Certains d'entre vous sont agriculteurs, enfants d'agriculteur, d'autres ont des enfants qui sont aides-soignants, infirmiers ou ouvriers dans le bâtiment. Pour ma part, je viens du monde paysan et en tant qu'ouvrière agricole, je parlerai au nom de la classe ouvrière.
Les ouvriers qui se sont mobilisés avec tant d'autres dans la rue, aujourd'hui, ne veulent pas de cette réforme. Vous le savez très bien. Admettre que vous avez tort serait politiquement courageux (Applaudissements). Ce serait aussi courageux d'accepter que nos amendements tendent à approfondir le débat mais vous refusez de voir la réalité en face.
Le travail brise les corps, parfois les esprits, et nous devons permettre à nos aînés de vivre leur retraite en bonne santé. J'ai entendu, ce matin, une députée du groupe Renaissance déclarer, sur une chaîne d'information, que la rue ne dicterait pas ce qu'il doit se passer à l'Assemblée nationale. Pourtant si, car nous avons été élus par ces gens qui sont descendus dans la rue (Applaudissements). Vous nous demandez de retirer nos amendements ? Ils vous demandent de retirer votre réforme !