Ces amendements font écho à de nombreux autres, que nous avions déposés durant l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale, dans un souci de ne pas faire de cadeaux gratuits aux entreprises et de conditionner les exonérations. Lors d'une table ronde à laquelle j'ai participé avec le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, et à laquelle participait également notre collègue Marie-Pierre Rixain, des chefs et cadres d'entreprise, notamment l'un d'entre eux, cadre chez L'Oréal, déclaraient que des progrès avaient été faits grâce à l'existence de contraintes et qu'après des débuts où les mesures prises avaient un caractère quelque peu cosmétique, de vraies dynamiques s'étaient engagées et que les entreprises étaient aujourd'hui fières du chemin parcouru, même s'il reste encore beaucoup à faire.
À terme, donc, et même donc si les entreprises commencent par traîner les pieds, la contrainte nous sert collectivement.