Je pense que c'est la bonne formule. Si l'on remettait en cause cette règle, cela pourrait créer une jurisprudence très problématique au sein de notre commission. Chaque parlementaire a la liberté de contribuer à l'élaboration de la loi, y compris au stade de l'examen en commission.
M. Maillard nous a dit qu'il avait renoncé à l'objectif d'examiner tout le texte : il souhaite discuter au moins de ce qui en est le cœur – nous sommes d'accord sur ce point –, à savoir le recul de l'âge légal, à l'article 7, qui, c'est d'ailleurs là un aveu de votre part, pourrait vous suffire. C'est l'essentiel pour vous, donc, mais ce n'est pas notre projet de société. Alors que les manifestants se sont déjà rassemblés dans les rues de Marseille – je les salue au passage –, où en êtes-vous par rapport au retrait du texte ? Je comprends bien que nous ne me répondiez pas aujourd'hui – ce serait une grande fête dans les rues de Paris cet après-midi, plutôt qu'une manifestation –, mais je crois que vous devriez vous poser la question, car vous n'y échapperez pas.