Ce dont il est question, c'est un projet de société, et non pas simplement une réforme budgétaire, contrairement à la présentation qui nous est faite. Il est assez normal de prendre le temps de discuter des articles, dont vous avez choisi l'ordre. C'est vous qui avez mis l'index seniors avant, par exemple, l'article relatif à la pénibilité.
D'après ce que nous comprenons des prises de parole à l'extérieur de notre enceinte, rien n'est négociable hormis, peut-être, un peu, cet index. Nous souhaitons amender l'article 2 pour rendre l'index contraignant et pour qu'il ait un peu de substance, au lieu de servir de décoration. Nous continuerons à développer nos arguments pour utiliser la marge de manœuvre qui nous est très généreusement laissée afin d'imprimer notre marque.
Il est très important de mettre en évidence les efforts de formation qui sont faits par les entreprises, notamment pour les publics seniors, parce qu'on sait qu'il existe des espèces de trappes à pauvreté, notamment pour les plus précaires et les moins qualifiés, y compris à l'intérieur des entreprises. Une fois qu'on est tombé dans une trappe à pauvreté, particulièrement quand on est une femme ou un senior, ou quand on a un emploi pénible, on n'a plus la capacité, parce qu'on n'a pas accès à la formation, d'aller vers d'autres emplois moins pénibles pour le corps. Si la formation n'est pas intégrée dans l'index, celui-ci ne peut avoir de substance.