Il y a beaucoup de sujets à évoquer, et il faut prendre le temps de le faire. Concentrons-nous là-dessus, au lieu de parler de la méthode de discussion.
Pour ce qui est de ces amendements, relatifs au taux d'investissement des entreprises dans la formation de leurs salariés de 55 ans, je pense que la question se pose plus tôt : si l'on veut réussir les reconversions dans d'autres métiers, il faut les anticiper et les préparer. Par ailleurs, les pyramides des âges sont très variables en fonction des entreprises. Dans celles qui sont récentes, le public des plus de 55 ans est parfois limité, alors que d'autres entreprises ont surtout des personnes assez âgées. Ces amendements n'apporteraient donc pas forcément une réponse efficace à la question du taux d'emploi des seniors. Il vaut mieux encourager et prévenir, dans le cadre de parcours de formation.
Il y a aussi la question de la pénibilité, c'est vrai, et celle de l'acquisition de nouvelles connaissances. En tout cas, je ne suis pas sûr que le taux d'investissement dans la formation des salariés de 55 ans et plus soit le critère le plus pertinent. Il me semblerait plus intéressant de réfléchir à des parcours individualisés, beaucoup plus tôt dans les carrières.