M. Maillard a tout à fait raison, mais c'est également lié à la structure du texte, que nous n'avons pas choisie. Je peux avouer que si nous avions écrit ce texte, il n'aurait pas le même contenu ni la même structure. Il nous intéresse néanmoins beaucoup, comme tout le pays, et c'est la raison pour laquelle nous avons envie de débattre de chacun de ses articles et de chacune de ses lignes. Ce projet de loi permet en effet de poser des questions fondamentales pour l'avenir. Je trouve dommage que seule l'opposition prenne au sérieux un texte aussi important. Il faut prendre le temps de l'examiner. Il est dommage que ce temps soit limité, mais nous n'y pouvons rien.
Je soutiens les amendements AS847 et AS1562. La formation est essentielle, mais c'est un des angles morts du texte. Son accès est inégalitaire : plus la taille de l'entreprise est importante et plus les salariés ont déjà des diplômes, plus il est fréquent. C'est un enjeu de qualifications, de connaissances, de salaires et de conventions collectives. La reconnaissance des qualifications me paraît une meilleure garantie pour les salariés qu'un index dont nous ne comprenons toujours pas très bien qui il concerne et quelles seront les conséquences effectives dans le monde du travail.