En décembre dernier, le conseil d'administration de l'Afit France a examiné et approuvé le projet de budget initial de l'année 2023, qui constitue, en termes de dépenses, le plus important budget de l'agence depuis sa création. 100 millions d'euros ont été inscrits au budget initial pour accroître l'effort de régénération du réseau ferroviaire. Il y a urgence à agir. Urgence climatique, d'abord, alors que le train est un mode de déplacement peu polluant. Urgence sociale, ensuite, compte tenu du déclassement ferroviaire des territoires ruraux. Je peux en témoigner pour ma circonscription, dans l'Aisne.
La Cour des comptes estime que 22 % du réseau national des petites lignes de train sont touchés par des arrêts de circulation dus au délabrement du réseau ferroviaire secondaire. Alors que la Première ministre a affirmé sa radicalité écologique devant notre assemblée, en juillet dernier, et que la colère monte dans les territoires abandonnés au vu de l'état déplorable de l'infrastructure ferroviaire, avez-vous les moyens de vos ambitions ?