Nous sommes favorables à cette rédaction, qui trouve un point d'équilibre.
Monsieur Pradié, le parent qui est en prison peut s'y trouver pour des faits autres qu'un crime. La faute qu'il a commise ne doit pas l'empêcher d'être informé que son enfant est malade ou va être opéré. Sans qu'il soit question de faire abstraction de l'emprise qu'il a pu exercer sur la mère ou l'enfant, elle n'en fait pas définitivement un monstre. Chacun a droit à la rédemption après avoir purgé sa peine. Tout en recherchant l'intérêt supérieur de l'enfant, il faut rester prudent : n'essayons pas d'aller au-delà du dispositif que nous avons trouvé. Tel est le sens des amendements que j'ai déposés.