L'analogie avec la SNCF est étonnante, car cette entreprise présente le découplage le plus accompli entre l'exploitation et l'infrastructure, alors qu'EDF, historiquement, lie ces deux composantes. Or l'investissement dans le réseau devra demain être massif. La production n'était pas mentionnée dans le texte de l'article 2 et, après en avoir pris conscience, vous proposez de l'intégrer au moyen d'un amendement.
Vous évoquez par ailleurs l'activité d'importation et d'exportation de courant, mais on finit par comprendre que la vraie question, qui n'est pas traitée dans la proposition de loi, est celle de la régulation de l'électricité, qui fait l'objet de débats au Parlement européen et parmi les gouvernements au sein du Conseil européen.
Pour la France, il importe de disposer d'un groupe puissant, entièrement à la main de l'État et dont le conseil d'administration ne connaisse pas d'opposition au développement du nucléaire. Il faut donc supprimer cet article.