Nous défendons tous la retraite par répartition, système dans lequel les générations actives cotisent pour celles qui sont à la retraite. Pendant les vacances de Noël, j'ai demandé à mes deux fils, jeunes travailleurs de 27 et 30 ans, s'ils seraient prêts à cotiser deux ou trois trimestres supplémentaires pour que leur grand-mère, qui touche 800 euros par mois, voie sa retraite augmenter. Car cette réforme, si elle n'est pas parfaite, rend aussi moins précaires les retraites les plus faibles. Les jeunes sont prêts, même s'ils ne savent pas s'ils partiront en retraite à 63, 64 ou 65 ans, à cotiser davantage pour que leur grand-mère perçoive une meilleure retraite.