Intervention de David Guiraud

Réunion du vendredi 27 janvier 2023 à 9h00
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Nous en revenons à la question de fond : à quelles classes de la population demandons-nous de faire des efforts, en matière de cotisations sociales, pour combler un léger déficit ? Dans son livre Pour une révolution fiscale, paru en 2011, Thomas Piketty expliquait que la répartition de ces cotisations pouvait être représentée par un entonnoir, très large au niveau des catégories populaires et très étroit pour les déciles les plus aisés de la population. Nous ne demandons rien d'autre qu'un rééquilibrage de l'effort.

Vous nous dites parfois qu'il y a un trou dans la caisse, parfois qu'il n'y en a pas. Nous disons, quant à nous, qu'il y a un trou et que c'est vous qui l'avez creusé en votant des exonérations de cotisations par centaines de milliards d'euros. Non, il n'y a pas trop d'impôts. L'impôt sur les sociétés représente 2 % du PIB en France, 3 % en moyenne dans les pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Vous avez favorisé une partie des entreprises au détriment des autres.

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