On pourrait avoir l'impression, en écoutant M. Guiraud, que les conclusions de cette mission sont déjà connues. J'invite notre collègue à faire preuve d'un peu de modestie.
Il a été question de soi-disant déficit : comment pouvons-nous avancer sereinement à l'Assemblée nationale si des élus, que je respecte par ailleurs, ne regardent pas les chiffres en face ? On peut dire que le déficit n'est pas très élevé ou qu'il baissera peut-être dans trente-cinq ans, mais toutes les projections font état de son existence. Ne le niez pas.
Par ailleurs, vous remettez en cause le système par répartition en disant qu'il n'y a pas de problème, parce qu'on peut aller chercher ailleurs des recettes. Cela revient à casser la chaîne de solidarité entre les générations.
Je pourrai continuer mais, faute de temps, je ne reviendrai pas sur toutes les autres contre-vérités que j'ai entendues.