Quand les menaces proférées à l'égard de détenus et de surveillants font l'objet de rapports d'incidents, ces derniers sont incrémentés dans l'applicatif permettant le suivi de ces détenus.
En ce qui concerne les outils à notre disposition, ils relèvent en premier lieu de l'observation pure et comprennent la lecture des rapports d'incidents, les éléments dont le DLRP peut être témoin en observant le détenu – au cours de la promenade par exemple –, ce qui lui est rapporté par les surveillants et l'écoute des conversations Telio, c'est-à-dire de la téléphonie légale, qui sont aussi écoutées par l'établissement et sont susceptibles de servir à l'analyse du relationnel et des préoccupations de l'individu.
En second lieu, nous avons recours à des techniques de renseignement, comme celle des écoutes, qui sont plus intrusives et obéissent à un formalisme particulier.
J'en viens à l'étonnement du DLRP. Je rappelle que je n'étais pas en poste en mars dernier. J'ai lu dans le rapport de l'IGJ que le DLRP s'était ouvert de son questionnement quant à la non-affectation de Franck Elong Abé en QER auprès de la cheffe d'établissement mais je n'en suis pas certaine. Il a pu aussi partager ce questionnement avec le chef de la Cirp.