Au nom du groupe Renaissance, je tiens à vous remercier pour vos propos introductifs et pour les nombreux exemples qui nous permettent d'apprécier votre expertise.
L'Arcom, qui a presque un an d'existence, joue un rôle fondamental dans la régulation des services de communication audiovisuels et numériques. En 2022, ses membres ont eu à traiter de multiples dossiers, comme la décompte du temps de parole des éditorialistes, le respect du pluralisme par les chaînes conventionnées ou la lutte contre le piratage sportif par le streaming. L'année 2023 ne s'annonce pas moins chargée puisqu'elle débutera, dès le 15 février, par l'étude de trois candidatures pour l'édition de deux services de télévision numérique terrestre à vocation nationale.
Les membres de l'Arcom doivent présenter des profils complémentaires, afin d'avoir une vision la plus large et la plus complète possible des sujets. Dans le cadre des nominations de janvier, doivent être désignés les successeurs de Mme Carole Bienaimé Besse, productrice cinéaste, et de M. Jean-François Mary, ancien président de la Commission de classification des œuvres cinématographiques. Votre parcours professionnel et votre solide expertise dans le secteur du cinéma et de l'audiovisuel font de vous une candidate privilégiée.
Selon vous, quels seront les principaux défis à relever en matière de production audiovisuelle, compte tenu notamment de la massification des acteurs et de la multiplication des canaux de diffusion ? Pourriez-vous nous faire part de vos réflexions concernant le rôle des producteurs de contenus, en ce qui concerne la prise de risque, le partage de la valeur, la détention des catalogues et les éventuelles pertes de souveraineté qui peuvent en découler ?