J'entends votre propos politique et nous pourrions discuter des causes du sentiment antifrançais ; nous n'aurions peut-être pas la même approche car il me semble être le produit de nombreux facteurs. À nos yeux, il est important de rénover la convention actuelle, même si le processus a été enclenché à la demande du Sénégal, mais il se peut que j'apporte de l'eau à votre moulin avec cette précision. Madame Lakrafi a évoqué des délits comme la cybercriminalité, qui rendent utile l'actualisation de notre coopération. Le sujet n'est pas uniquement politique : il convient de lutter contre la criminalité ou le trafic de drogue en renforçant notre coopération et nos liens.
Il faut se montrer extrêmement vigilant sur les points que vous avez soulevés et rappeler qu'il y aura toujours le regard du juge français, ce qui nous permet d'avoir confiance dans le dispositif, d'autant que ces conventions sont rédigées sur le fondement de modèles de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe. Toutes les garanties existent donc mais nous pourrons continuer d'échanger sur le sujet si vous le souhaitez.