J'ajoute que nous ne nous faisons pas d'illusions : dans quelque temps, vous reviendrez nous expliquer que vous n'êtes pas allés assez loin, qu'il faut en remettre une couche, et répondre aux demandes de la Commission européenne qui souhaite que nous travaillions jusqu'à 70 ans.
Par ailleurs, vous geignez assez piteusement contre ce que vous qualifiez d'obstruction, mais vous devriez considérer que, dans ce pays, sur dix personnes interrogées, sept sont opposées à votre réforme. Elles n'en veulent pas ! Vous avez accompli l'exploit de permettre l'unité de toutes les organisations syndicales autour du retrait de votre réforme.