Depuis 1946, EDF est une véritable fierté nationale, qui a permis aux Français et à nos entreprises de bénéficier d'une électricité abondante et peu chère, notamment grâce à son parc nucléaire. Mais plusieurs décennies de mauvais gouvernement, de soumission aux règles européennes, de croyance aveugle dans la libéralisation et la dérégulation ou encore d'une foi infondée dans les énergies intermittentes ont affaibli ce fleuron national qu'on nous envie dans le monde entier. Ces décennies ont conduit à l'abandon de notre filière nucléaire et à l'explosion des prix de l'énergie. Il n'est pas étonnant que les principaux coupables de ce saccage, les députés macronistes, aient quitté l'hémicycle pour fuir leurs responsabilités.
Le Rassemblement national est favorable à la nationalisation d'EDF. Mais qu'en fera ce gouvernement ? La nationalisation ne doit pas servir de prétexte pour démembrer le groupe. EDF doit tenir un rôle essentiel dans l'avenir énergétique du pays. EDF doit redevenir le monopole public producteur, transporteur, distributeur et fournisseur de l'électricité en France. Nous devons mettre fin aux règles absurdes de l'Arenh et du marché européen de l'énergie.
EDF doit rester un groupe intégré. Nous devons refuser tout projet Hercule qui désagrégerait plus encore ce fleuron, notamment en privatisant les entités les plus rentables au profit des amis d'Emmanuel Macron.
EDF doit renforcer et développer sa filière nucléaire. Nous devons en finir avec le fantasme des énergies intermittentes qui ne fonctionnent pas, et adopter un nouveau programme digne du plan Messmer.
EDF doit redevenir ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : un service public, un groupe public au service des Français et de nos entreprises nationales, un fleuron national au service de la décarbonation et de l'indépendance énergétique du pays, capable d'exporter et de faire rayonner notre savoir-faire partout dans le monde.