Il y a évidemment des sujets qui valent que l'on s'engage par tous les artifices et que l'on combatte jusqu'au bout dans l'hémicycle ; celui-ci ne nous semble pas relever de cette espèce. Il faut bien entendu prendre en considération les contraintes financières, liées aux coûts, ainsi que le droit européen ; mais nous devons aussi tenir compte d'une réalité : il y a des entreprises qui souffrent, pour lesquelles l'énergie représente un coût énorme par rapport à leur chiffre d'affaires. Ces entreprises sont vraiment en souffrance : ce qui se joue face à nous, c'est la survie d'un certain nombre d'entreprises. Nous allons devoir sauver de la création de richesses, de la création d'emplois.
Tout cela pour dire qu'en ce qui nous concerne, les choses sont claires : nous voterons cet article 3 bis .