Certaines des questions d'ordre opérationnel que nous avions soulevées ont été tranchées en commission. C'est le cas notamment du tarif de rachat des actions, fixé à 14 euros, dont nous comprenions mal l'articulation avec l'OPA en cours. La nouvelle rédaction de l'article 3, bienvenue, fait qu'il ne contrevient plus au calendrier de l'opération. Mais d'autres interrogations restent en suspens : qu'adviendra-t-il des activités à l'international de l'énergéticien ? Sont-elles considérées comme incessibles ? Quel sort est réservé à RTE, dont le capital est détenu par EDF, la Caisse des dépôts et CNP Assurances ?
Nous avons également débattu de l'extension à de nouveaux acteurs des tarifs réglementés de vente. Grâce à l'article 3 bis, auquel nous sommes favorables, l'ensemble des petites entreprises pourront bénéficier du bouclier tarifaire, sans qu'il n'y ait de trou dans la raquette. Chacun d'entre nous a entendu parler d'un boulanger ou d'un artisan qui a vu sa facture exploser et lutte pour ne pas mettre la clé sous la porte. Il nous semble légitime de protéger ceux qui font la force et le dynamisme de nos territoires.