Les finances de notre pays auraient ainsi subi un surcoût de 1,5 milliard d'euros, et ce alors même que le prix de 12 euros avait été jugé équitable par un expert indépendant.
Même réécrit, votre dispositif ne nous convient cependant pas. L'adoption d'une loi de nationalisation, alors qu'il existe une opération de marché en cours visant exactement le même objectif, n'aurait en effet que des inconvénients : un surcoût pour les finances publiques – nous venons de le démontrer –, l'allongement des délais de mise en œuvre et une insécurité sur le plan juridique, notamment constitutionnel. Vous nous dites que l'intérêt de votre proposition de loi, par rapport à la démarche engagée par le Gouvernement, serait de préserver l'incessibilité d'EDF. Vous prétendez que le Gouvernement a un plan secret de démantèlement de l'entreprise.