Je souhaite avant toute chose remercier le groupe Socialistes et apparentés, notamment notre collègue Philippe Brun, d'avoir inscrit cette proposition de loi à l'ordre du jour de sa niche parlementaire. La politique énergétique de notre pays est en effet un enjeu majeur, un sujet de souveraineté énergétique – de souveraineté tout court – et EDF en est un acteur central. Depuis 1946, ce fleuron industriel fait la fierté des Français. Les difficultés rencontrées ces dernières années doivent renforcer notre détermination à faire de nouveau d'EDF la clé de voûte de notre indépendance énergétique.
Je commencerai donc, une fois n'est pas coutume, par dire au rapporteur et à nos collègues socialistes que nous sommes d'accord : d'accord pour que l'État monte au capital d'EDF, d'accord pour qu'il en détienne 100 %, d'accord pour qu'il soutienne cette entreprise publique et en ait le plein contrôle.