Il ne règle certes pas tous les problèmes du marché de l'énergie. À ceux qui, comme moi, voudraient que la France suspende provisoirement sa participation au marché européen de l'énergie, je réponds que nous ne pouvons malheureusement pas en sortir par voie d'amendement. Toutefois, cette proposition de loi met un grain de sable dans la mécanique bien huilée de libéralisation et de destruction du service public.
Mes chers collègues, la semaine dernière, en commission des finances, pour la première fois depuis vingt-cinq ans, une majorité de députés à l'Assemblée nationale votait pour le retour des services publics et contre la dérégulation du marché européen de l'énergie.