Je crains que l'adoption de cet amendement ne fasse tomber les suivants. Je saisis donc cette occasion pour vous faire part rapidement de quelques constats. Notre désaccord est manifeste sur la façon dont nous envisageons l'avenir du droit à la retraite. C'est ici le cas, avec la destruction des régimes spéciaux. J'ai le sentiment que vous vous comportez comme des « arracheurs de droits » – ceux visés par ces alinéas, et tous les autres.
Vous nous avez promis que vous prendriez en compte la pénibilité, mais nous savons bien qu'il n'en est rien. Il faut reconnaître la pénibilité, la prévenir, mais aussi la compenser. C'est un fait.
Avec ce sous-amendement de re-repli, nous avons tenté de limiter au maximum la casse. Nous proposons que soient concernés par ce dispositif les salariés recrutés avant, non pas le 1er septembre 2023, mais une date déterminée par décret pris en Conseil d'État après accord des organisations syndicales et patronales. Vous qui avez vanté à moult reprises le dialogue social devriez, s'agissant d'une réforme aussi importante, souscrire à cette proposition.