Il n'y a aucune raison de supprimer ce régime spécial, comme celui de la RATP, si ce n'est la politique de classe que vous menez. Pour comprendre votre objectif, il faut lire l'exposé des motifs de ce texte : comme pour la SNCF en 2018 et comme pour la RATP, il y est question d'ouverture à la concurrence. Vous utilisez cette réforme pour vous attaquer au service public et préparer sa marchandisation. Quelle reconnaissance pour les agents qui interviennent jour et nuit, quelles que soient les conditions climatiques, pour aider les usagers en détresse ! Pour les saluer sur les plateaux télévisés, vous êtes nombreux ! Vous vous apprêtez pourtant à les sacrifier dans l'hémicycle en votant une réforme très dangereuse. Ce régime-là ne doit pas être sacrifié, il doit au contraire être pris pour exemple.
Depuis des semaines, les salariés des industries électriques et gazières sont mobilisés, comme l'ensemble du pays, contre votre réforme. Je leur dis ici toute ma solidarité. Votre mépris à leur égard et la remise en cause permanente du droit de grève sont inacceptables.