Il vise à maintenir le régime spécial des industries électriques et gazières. Votre volonté de le supprimer prouve à quel point votre réforme est purement idéologique ; c'est l'exemple parfait !
Premièrement, revenir sur ce régime ne correspond à aucune rationalité économique et ne répond à aucun impératif de bonne gestion. Pourquoi ? Parce que le régime est excédentaire, pardi ! L'année dernière, la caisse de retraite des industries électriques et gazières a apporté au régime général un excédent de 120 millions par rapport aux pensions versées. Plus encore, entre 2005 et 2020, 1,6 milliard d'euros ont été versés aux régimes de retraite ayant moins d'actifs que de retraités, comme ceux des agriculteurs et des artisans, au nom de la solidarité. Vous souhaitez donc supprimer un régime qui fonctionne très bien et ne coûte rien à la collectivité. Le supprimer ne rapportera rien non plus à l'État.
Deuxièmement, ce régime est parfaitement adapté, malgré vos attaques successives pour lui faire la peau. Il concerne près de 140 000 salariés travaillant dans les 157 entreprises de la branche – chez EDF et Engie pour 70 % d'entre eux.