Vous avez supprimé de la liste des facteurs de pénibilité ceux relatifs aux vibrations mécaniques, à la manutention de charges lourdes, aux postures pénibles, au risque chimique. Alors, excusez-moi, mais on a tout de même du mal à vous croire ! Vous avez même supprimé le terme « pénibilité » du compte professionnel de la prévention (C2P) tant il vous gênait, de l'aveu même du Président de la République. Il suffit de relire ses propos : « Je n'aime pas le terme donc je le supprimerai. Car il induit que le travail est une douleur. » Ou encore : « Moi je n'adore pas le mot de pénibilité, parce que ça donne le sentiment que le travail serait pénible. » François Patriat, sénateur du groupe La République en marche, déclarait quant à lui : « Mon voisin à l'époque, dans mon village, qui était maçon, couvreur, et qui montait sur les toits, me disait : "Je n'en peux plus de monter sur les toits comme ça." Aujourd'hui, la nature du travail n'est pas la même. Les déménageurs, les couvreurs, les gens dans les travaux publics sont équipés d'exosquelettes ,