S'agissant de la RATP, j'appelle votre attention sur des éléments de conjoncture. Le transport francilien connaît une crise inédite depuis des décennies – retards, moyens de transport bondés et qui dysfonctionnent, problèmes de recrutement. La RATP doit embaucher 700 chauffeurs de bus et 300 conducteurs de métro mais, malgré sa bonne volonté, elle n'y arrive pas.
En mettant fin au statut spécifique de la RATP, et à son régime spécial, au 1er septembre, et en ouvrant, quelques mois plus tard, les transports parisiens à la concurrence, vous allez créer une situation de chaos total, comme à chaque fois vous avez libéralisé un secteur – on le voit avec l'électricité. Et tout cela à un an et demi des Jeux olympiques : c'est irresponsable !