La suppression du régime des électriciens-gaziers vient pourtant parachever cette entreprise, qui fait mal aux gens, aux entreprises, à l'artisanat.
Vous avez libéralisé le secteur du rail – ce faisant, vous avez d'ailleurs réduit les recrutements à la SNCF et organisé le déséquilibre démographique que vous invoquez aujourd'hui pour remettre en cause le régime spécial. Avez-vous bien fait de supprimer des lignes de vie, de priver nos territoires de trains pourtant indispensables, notamment pour relever le défi climatique ? Non.
S'agissant de la RATP – mais l'argument est valable pour les trois régimes spéciaux –, il y va de l'attractivité des métiers, en particulier à la veille de l'organisation des JO à Paris. Or, à cet argument, vous répondez par l'indifférence. Vous n'avez même pas la reconnaissance du ventre à l'égard de l'ancien Premier ministre, confronté à l'ardente obligation de faire vivre ce service public profondément utile.
Aucun argument sérieux n'est opposé à ceux qui affirment qu'il faut préserver les régimes spéciaux parce qu'ils sont consubstantiels aux missions de service public.