Vous voulez casser ce régime alors que beaucoup des métiers de la RATP cochent toutes les cases de la pénibilité : horaires décalés, vie privée et familiale affectée, travail de nuit, tâches usantes, répétitives, exposition à la pollution. Ce régime, conquis de haute lutte, a été négocié dans le cadre d'accords collectifs afin que les spécificités des métiers soient prises en considération.
Monsieur le ministre, vous avez cru bon d'opposer les chauffeurs de bus de Toulouse et ceux de Paris, mais c'est un nivellement par le haut dont nous avons besoin pour assurer un régime protecteur et digne à l'ensemble des agents des transports à travers la France.