Après l'article liminaire, l'article 1er de votre projet de loi s'attaque ainsi aux régimes spéciaux en demandant leur suppression. Cette réforme commence donc par un assaut sur une conquête sociale qui a permis de prendre en compte des facteurs de pénibilité ou le fait que les salariés ont une espérance de vie diminuée par le travail. Nous ne sommes pas vraiment surpris puisque vous aviez déjà supprimé quatre critères de pénibilité en 2017.
Dans les manifestations à Paris et dans toutes les villes de France, pour la troisième grande journée de mobilisation, il y avait aussi les salariés de l'énergie et de la RATP, dont vous voulez détruire le statut.
Personne ne vous croit quand vous expliquez que la suppression des régimes spéciaux serait une mesure de justice sociale et d'équité. Tout le monde a compris que les travailleurs seront équitablement forcés à s'abîmer deux ans de plus au travail.