Il serait temps de faire quelque chose pour eux plutôt que d'attaquer les chauffeurs de bus parisiens. En revanche, il y en a que vous n'attaquez pas, ce sont les chanteurs de l'Opéra de Paris – je précise que j'aime l'opéra. Pourquoi ? Les chanteurs ou les violonistes d'Angers, de Nantes ou de Marseille devraient, eux aussi, pouvoir jouir d'un régime particulier, étant exposés à des facteurs de pénibilité. Je crois que si vous ne touchez pas à leur statut, c'est parce que vous n'avez pas envie de revoir la mobilisation extraordinaire, joyeuse, magnifique qu'a occasionnée la mise en péril du régime spécial de l'Opéra de Paris.