Cette réforme est brutale, on l'a dit ; elle est injuste, nous le savons. Mais en plus, elle cherche des boucs émissaires. Les paroles du Gouvernement en témoignent : les régimes spéciaux jouissent d'une mauvaise réputation, qu'il nous faut ici corriger. Si ces régimes sont dits spéciaux, ce n'est pas parce qu'ils donnent lieu à des privilèges, mais parce qu'ils représentent l'héritage de régimes fonctionnant sur la base d'une solidarité interprofessionnelle ou propre à chaque entreprise.
Chers collègues de la majorité, nous avons bien compris que la solidarité est une valeur que vous n'avez pas jugé utile d'intégrer dans votre réforme.