En commission, nous avons compris que la majorité n'aimait pas les cheminots, qu'elle détestait les agents de la RATP et qu'elle méprisait les électriciens-gaziers ; c'est de ces derniers que je veux parler.
Après le sang et les larmes, Marcel Paul a considéré, dans l'espérance née de la Libération, qu'il était nécessaire de prévoir un statut pour les électriciens-gaziers – de même, du reste, que pour le fleuron qu'était EDF.
Il a ainsi créé un régime financièrement autonome, qui, faut-il le rappeler, rapporte chaque année 120 millions d'euros à l'État, puisque les agents d'EDF et leur employeur cotisent davantage que les salariés et les employeurs lambda.