Nous enregistrons 1 000 morts au travail par an, et les écarts de salaires entre les femmes et les hommes ne se résorbent pas.
Enfin, c'est le plus mauvais moment au regard de l'urgence climatique qui impose que nous accomplissions cette bifurcation écologique créatrice d'emplois, en accompagnant les plus modestes dans leur mobilité ou la rénovation de leur logement.
Mais devant tous ces défis, face à nos concitoyens qui n'en peuvent plus de la vie chère et des problèmes de pouvoir d'achat, votre seule réponse, monsieur le ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion, c'est cette réforme des retraites, dont le président du Conseil d'orientation des retraites (COR) a rappelé qu'elle est injuste et inutile. Très clairement, vous entendez imposer aux Français la double peine, alors même que, si ma mémoire est bonne, vous étiez encore il n'y a pas si longtemps dans le camp des travailleurs.
Les Français vous expliquent qu'ils veulent travailler mieux, travailler tous, travailler pour l'avenir de la planète. Vous leur répondez qu'ils doivent travailler jusqu'à la mort. Allez-vous choisir le meilleur des moments pour retirer cette réforme, c'est-à-dire maintenant ?