Vous avez mentionné le chèque carburant. Je saisis l'occasion pour rappeler que plus de la moitié des Français qui y sont éligibles ne l'ont pas encore demandé. Il s'agit pourtant d'une mesure forte en faveur des gros rouleurs et des familles les plus modestes. Je rappelle donc que ce dispositif est disponible et peut être obtenu auprès des services de Bercy.
Vous m'interrogez sur la hausse des tarifs de péage intervenue le 1er février. Cette augmentation est prévue dans les contrats signés avec les sociétés d'autoroutes, en vertu de mécanismes applicables chaque année. Sans l'investissement personnel de Clément Beaune, qui a bataillé pour qu'elle ne soit que partiellement répercutée, elle aurait été plus forte qu'elle ne l'a été. Elle reste ainsi inférieure à l'inflation, même si toute hausse des prix est évidemment toujours trop élevée pour ceux qui la subissent.
L'augmentation des tarifs est modulée par deux dispositifs. Le premier prévoit une baisse de 40 %, au lieu des 30 % habituels, pour les utilisateurs réguliers des autoroutes, c'est-à-dire ceux effectuant plus de dix allers-retours par mois sur une portion donnée.