…pourtant, magistrats et enquêteurs soulignent l'extrême radicalité des dernières femmes rapatriées, parmi lesquelles la veuve de l'un des kamikazes du Bataclan.
Dans un contexte où le risque terroriste est encore élevé, les Français s'interrogent légitimement sur la pertinence de ce choix de rapatriement. Ces femmes ne sont pas de pauvres victimes innocentes, mais bien des combattantes d'un djihad déterminé à détruire l'Occident.
L'intérêt supérieur de notre nation aurait commandé de refuser ces rapatriements, afin de garantir la sécurité de nos compatriotes. Alors oui, ces femmes purgent, pour la plupart, des peines de prison. Mais qu'en est-il de la radicalisation qu'elles propageront dans des prisons déjà gangrenées par ailleurs ? Et à leur sortie de prison, seront-elles surveillées ? Combien de temps, et à l'aide de quels moyens ?
Si ces femmes devaient à l'avenir participer à l'organisation d'un nouvel attentat sur notre sol, nous direz-vous, comme vous le faites tous les jours, pour chaque acte commis par des étrangers sous OQTF – obligation de quitter le territoire français –, que c'est la fatalité ? Vous déroberez-vous encore, comme pour l'état de la dette, du pouvoir d'achat, de l'énergie, de l'hôpital, de la sécurité et de la justice, eux aussi fruits de la fatalité ? Votre rôle se limitera-t-il à allumer des bougies, à condamner, à regretter et à présenter des condoléances ?
Le rôle d'un gouvernement est-il de laisser les Français subir, ou de faire preuve de courage politique ? Monsieur le ministre, quand allez-vous enfin assumer vos fonctions, cesser d'être impuissant et de mettre en danger les Français ?