La concertation locale menée autour du projet d'aménagement de la RN42 a mis en relief l'attachement des communes au maintien des carrefours de desserte de leur territoire. Ces attentes sont difficilement compatibles avec l'aménagement autoroutier initialement envisagé. En conséquence, les études ont été élargies à d'autres possibilités d'aménagement certes moins favorables au trafic de transit, mais qui consomment moins d'espace et permettent de conserver davantage de points d'échange. Les avantages et inconvénients des différents scénarios seront bien sûr présentés aux acteurs locaux et débattus avec eux dans le cadre d'une concertation avec le public. Outre ces éléments, l'analyse comparative intégrera d'ailleurs d'autres critères relatifs à la sécurité routière, à la consommation d'emprises agricoles et aux impacts environnementaux. Cette démarche est cohérente avec le redimensionnement du programme d'aménagement du raccordement de la RN42 à l'autoroute A26.
Si la concertation permet de faire émerger une solution d'aménagement consensuelle, le projet pourra faire l'objet d'une enquête préalable à une éventuelle déclaration d'utilité publique. Il pourrait être également soumis à la délivrance d'une autorisation environnementale. Le lancement des travaux ne saurait donc avoir lieu avant la toute fin de la période 2023-2027 couverte par le futur contrat de plan État-région (CPER).