Dans un an, dans cinq ans, dans dix ans, la situation sera-t-elle plus favorable ? Je ne le crois pas ; les prévisions du COR en attestent. Nous avons le diagnostic ; n'attendons pas pour commencer à traiter la maladie, au risque qu'elle s'aggrave, et ce de manière irrémédiable.
À ceux qui pensent que la réforme est injuste, je ferai remarquer que la question de la justice, qui constitue le cœur des débats qui animent notre pays – et c'est bien normal – est selon nous posée à l'envers. La question véritable est la suivante : le système actuel est-il juste ?