Vous avez montré, tout au long de ce débat, par vos outrances et par votre amateurisme, que vous n'aviez d'opposition que le nom.
De notre côté, nous répondons : non à la fatalité, non à l'avilissement promis par ce gouvernement, non à la gabegie et à la déliquescence promises par l'extrême gauche.
Oui, les Français semblent, à cause de votre majorité, condamnés à vivre éternellement la tragi-comédie d'une énième réforme des retraites prétendument inéluctable, qui rogne toujours plus leurs acquis sociaux. Cette tragi-comédie, le président du COR – Conseil d'orientation des retraites – lui-même l'a dénoncée, en rappelant que « les dépenses de retraite ne dérapent pas, elles sont relativement maîtrisées ».