Je pense aussi à cette petite mamie de 89 ans, en pleurs dans ma permanence parce qu'elle n'arrivait plus à payer son loyer : pour la première fois de sa vie, son compte bancaire était à découvert. Je pense à cette veuve d'un retraité agricole, qui vivait à côté de Senonches – mais la même situation aurait pu se trouver dans le Cantal, cher Jean-Yves Bony – avec une pension de misère de 450 euros, parce que ses enfants refusaient de demander le minimum vieillesse, de peur de devoir verser une récupération sur succession.
Toutes ces situations, vous les connaissez : que faisons-nous pour eux ?