Mes chers collègues de la NUPES, vous n'êtes plus à un paradoxe près ! Vous êtes même les champions du monde de l'incohérence. Vous voulez augmenter les cotisations pour financer les retraites, et donc peser sur les salaires, quand vous vous targuez d'être les défenseurs du pouvoir d'achat des Français ; vous voulez plus de contributions de la part des plus aisés, mais vous avez supprimé l'augmentation de la CSG pour les retraités les plus riches.
Quel spectacle ! En commission des affaires sociales, la semaine dernière, vous avez montré l'étendue de votre savoir-faire en matière de blocage. Vous qui appeliez au débat, vous avez déposé 6 000 amendements dans une stratégie d'obstruction totalement assumée. Résultat des courses : un examen qui a tourné court, qui a aussi tourné en rond et qui ne nous a même pas permis d'atteindre l'article 3 du texte, donc de discuter du fond de cette réforme. Vous renouvelez l'exploit avec le dépôt des 13 000 amendements déjà évoqués. Voilà de la belle ouvrage ! Quelle stratégie vaine !
Vous dites vouloir rend le système plus juste – nous le voulons tous – mais vous refusez d'en débattre ici.