Le lendemain, vous disiez : « Cette réforme est formidable, elle est juste. » Mais les mesures qu'elle comporte sont homéopathiques ; la CFDT nous dit que ce sont des mesurettes. Le jour d'après, vous déclariez que le système était au bord du gouffre, alors que 3 % de déséquilibre peuvent être corrigés par d'autres manières. Un jour, vous dites que ceux qui s'y opposent sont des irresponsables, voire des fainéants ; un jour, « ce n'est plus négociable » ; un jour, « on va bouger ». Bref, vous êtes les meilleurs détracteurs de votre propre réforme et les Français l'ont parfaitement compris.