nous n'avons pu débattre de rien, subissant des amendements tantôt bidon, tantôt copiés-collés, des groupes écolo, socialiste et insoumis, si soucieux que nous ne puissions arriver à l'examen de l'article cœur de ce texte.
Au moment où nous parlons, il est fort à craindre que nous n'allions pas au bout de ce texte injuste et rejeté par une immense majorité des Français. Les milliers d'amendements de la NUPES menacent l'examen de l'infâme article 7, celui-là même qui repousse l'âge de départ et prolonge la durée de cotisation pour tous les salariés – les ouvriers, les militaires, les aides-soignants, les égoutiers et tant de Français déjà éprouvés par la crise sociale que nous connaissons. Oui, les députés de la NUPES empêchent l'expression de la majorité de rejet, comme au second tour de la présidentielle, comme aux législatives, comme lors de l'élection partielle dans la Marne : la NUPES vote Macron chaque fois que c'est possible !