De même, on peut facilement revenir sur une partie des exonérations de cotisations – ces exonérations dont vous vous servez pour vos dispendieuses politiques d'aide aux entreprises, sans contreparties ni critères, et qui ne sont que la baisse du salaire socialisé des travailleurs.
La seconde piste est d'accroître la part socialisée des salaires. Je n'en citerai que quelques exemples : imposer, comme le font les Islandais, une loi contraignante relative à l'égalité salariale entre hommes et femmes : ce sera 8 milliards en plus.